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Maman, Boulot, Dodo
10 décembre 2013

Ce jour où nous fûmes trois : mon accouchement

Un titre qui utilise le passé simple ce n'est pas courant mais ce jour a définitivement changé ma vie. Ce jour c'est le jour où ma fille est enfin arrivée. Celle que j'ai attendu 9 mois (+ 1 semaine de rab hein ^^), que j'ai tant de fois imaginé, celle qui est m'a fait découvrir ce que maman voulait vraiment dire. 

Petit flashback : il est 3heures du matin, je suis à la maternité pour y passer ma dernière nuit avant mon déclenchement pour dépassement de terme. Et là je ressens une première contraction, assez longue : ce n'est pas la première que je ressens, j'en ai d'ailleurs eu beaucoup au début du 9ème mois.  Une seconde, puis une troisième, elles s'enchaînent et me semblent de plus en plus proches. Juste pour voir, je décide de regarder sur mon téléphone leur fréquence et en profite pour surfer un peu sur internet (merci l'appli hellocoton ^^). Mes contractions se rapprochent de plus en plus et s'intensifient, j'en ai maintenant tous les 3-4 min, j'hésite à bipper la sage-femme : trop peur que cela soit encore un faux espoir. Les minutes passent et je ne peux faire qu'un seul constat : ça y ait ce sont the contractions. 

large

J'appelle la sage-femme : "je crois que bébé a finalement envie d'arriver...", elle me sourit et part chercher le monito qui confirme mon ressenti, les contractions de travail sont bien là. Mon col a d'ailleurs bougé et est à 3.  Les salles de pré-travail étant toutes deux occupées, elle me propose de m'apporter un ballon pour aider le travail. Je préviens mon mari : il ne répond pas, je le maudis. Je continue à l'harceler en espérant qu'il n'ait pas mis son téléphone en silencieux : une éternité deux minutes plus tard, il décroche et je lui demande de me rejoindre dans une petite heure quand je serais descendue en salle d'accouchement, lui qui pensait pouvoir tranquillement dormir (le déclenchement n'étant prévu qu'à 9h), c'est raté ^^

Je bénis le ballon, j'arrive bien à gérer mes contractions, entre deux, on discute avec ma voisine (oui à 4h du mat tout est normal). A 6h, je descends en salle d'accouchement. Pour l'instant je ne veux pas la péridurale (haha). Le soucis c'est que comme toutes les salles de pré travail sont occupées, je suis obligée de faire un monito en restant couchée sur la table d'accouchement. Sans pouvoir bouger, les contractions deviennent rapidement très difficiles à gérer : si si je veux la périrudale, tout de suite maintenant, je vais mourir (nan j'exagère un peu). Finalement, j'attendrais encore 2h avant de l'avoir, mon col est à 6, je me meurs mais en même temps je n'ai jamais autant apprécié ressentir ses contractions (moi sadomaso pas du tout ^^) : ma fille a décidé de venir d'elle même, je ne lui ai pas imposé cette naissance et pour moi c'est un grand soulagement.

L'anesthésite arrive, elle me pose la périrudale pendant que je tente de gérer les contractions, je ne ressens quasiment rien, limite je me demande si elle a fait quelque chose quand elle m'annonce fièrement que "c'est fini". Quelques minutes seulement après je suis soulagée, j'ai même envie de dormir... Mon col est vite à dilation complète, le problème est que ma péridurale est si bien posée que je ne ressens plus rien : ni les contractions, ni l'envie de pousser et babygirl qui était si basse pendant le dernier mois de grossesse est bien remontée et ne descend plus...

Pendant trois heures, on tente de me faire changer de position pour aider à la faire descendre, et je pousse comme je peux, je suis obligée que l'on m'indique quand une contraction arrive et j'ai l'impression de pousser dans le vide... Heureusement babygirl supporte bien les contractions, on peut s'autoriser à attendre encore un peu. Pendant une heure, je vais pousser non stop, la puce va bien descendre mais ce n'est pas suffisant, je commence à m'épuiser. Les sage-femmes me disent que le gynéco va arriver pour prendre une décision, on ne peut plus la laisser là : je demande si cela signifie que je vais avoir une césarienne : elles ne savent pas...

baby hand

Finalement, le gynéco prend la décision de recourir à la ventouse. Ma sage-femme nous avait montré à quoi cela ressemblait et comment on l'utilisait du coup je relativise et j'essaie de voir ça comme un petit coup de pouce pour m'aider à sortir ma fille. Bon, le terme petit coup de pouce n'est pas le plus approprié : je sens très bien l'action de la ventouse qui m'occasionnera de jolis hématomes. Et là j'entends son premier pleur, il est plutôt doux, ça y ait elle est là : je n'en reviens pas, mon bébé.

On me la pose sur moi et là c'est l'inondation : je n'ai jamais autant pleuré de ma vie, ma fille a eu le droit à sa première douche ^^, des larmes de joie, de bonheur : ce si beau bébé c'est bien le mien, vous êtes sûr hein. Pendant 2heures, elle restera en peau à peau, je la dévore des yeux, elle est encore mieux que tout ce que j'avais pu rêver. Pendant qu'on rafistole la boucherie qui a eu lieu à l'étage inférieur (où la façon très poétique de dire qu'on a eu le droit à une jolie épisio), j'essaie de réaliser : ça y est nous sommes trois.

Une nouvelle vie commence....

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Commentaires
Maman, Boulot, Dodo
  • Avant je collectionnais les vernis à ongles et je papotais beauté sur la blogo. Et puis je suis devenue maman...Je partage ici mes aventures quotidiennes avec ma petite babygirl ou comment essayer de concilier au mieux boulot et vie de maman
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